Réparations sociales de figures commerciales
favorables à l’étalage de faste et à la débauche de luxe comme style de vie génialoïde.
Je me souviens d’une publicité à la TV qui vantait les caractéristiques d’une automobile Audi. Le slogan était : Il a l’argent, il a le pouvoir, il a une Audi, il aura la femme. Je regarde des publicités des magazines de luxe, de jeunes femmes occupent le rôle central de porte-vêtements au point que les vêtements fusionnent avec ce qui n’est pas à vendre dans le magasin : décolletés plongeants, nudité juvénile, expressions indulgentes, plis de fesses. Mon action : Faire des opérations esthétiques de peinture visant à réévaluer l’intérêt de l’opulence et résorber l’ostentation concernant ce qui n’est pas à vendre.
L’année dernière je suis tombée sur une pile de magazines Gagosian jetés sur le trottoir, dans lesquels la promiscuité du marché de l’art et du luxe vont à revers de ce qui stimule la créativité.